...pages et peut dépasser de la tranche d’un livre ou d’une publication. Il
« marque » la page que le lecteur peut retrouver facilement pour
reprendre la lecture interrompue ou mémoriser un passage particulier.
Pour tous ceux qui aiment les livres, le marque-page évite de les
détériorer par une inscription à l’encre, une déchirure ou un pli.
La forme des marque-pages est généralement et simplement
rectangulaire. Une forme plus ancienne –rarement proposée
aujourd’hui- se distingue par un haut en ogive. Au temps où les tranches
des livres n’étaient pas massicotées, le marque-page pouvait servir de
coupe-papier. Les livres de bibliophilie de facture luxueuse possèdent
un marque-page incorporé, cousu dans la reliure sous la forme d’une
étroite bande de tissu ou d’une cordelette. Les gros volumes peuvent en
posséder plusieurs. Parfois mixte, bande de tissu et signet sont reliés et
permettent alors à l’éditeur d’imprimer sur le marque-page des
informations complémentaires du livre. Par exemple la signification de
pictogrammes ou des symboles utilisés dans le texte.
Mais la plupart des marque-pages sont indépendants des livres. Ce sont
de pratiques supports publicitaires utilisés par les éditeurs, les
imprimeurs, les institutions, les fournisseurs de livres (bibliothèques,
librairies, bouquinistes, etc.) et les manifestations autour du livre
(salons, prix littéraires, concours, etc.)
Naturellement, le marque-page est devenu un objet de collection.
Imagé, peu encombrant, il a l’avantage d’être gratuit la plupart du
temps. Traitant de tous les sujets, il permet les sélections thématiques.
Les signopaginophiles, collectionneurs de marque-pages, ont leurs
clubs, leurs bourses d’échanges (Grignan, Fismes, etc.) et, depuis 1999,
leur salon international, le salon international du signet de Malo-les-
Bains.